• à méditer

    Pas le droit de reculer !

    par Union Locale CGT de Béthune

     

    Il n’y a pas photo ! Quand la CGT du Bassin Minier Ouest a décidé d’entrer en lutte pour exiger le retrait de la Loi pourrie Khomry, c’est pour l’amplifier par la dynamique collective ! 

    Et ce 9 mars, nous avons commencer une démonstration de force, bien plus déterminée que la première en 2010... mais de la résistance passons à l'offensive.

    Qui, quel travailleur, quel jeune, quel retraité, quel demandeur d’emploi…peut accepter un tel sacrifice des années d’histoire de conquêtes sociales et de luttes pour arracher un Code du Travail, des conventions collectives et des statuts ?

    A moins d’être réactionnaire et d’accepter un retour au 19ème siècle, à moins d’être assez idiot pour accepter d’être sacrifier sur l’autel du profit jusqu’à la mort, à moins d’être assez égoïste pour accepter que les futures générations soient encore plus malléables, flexibles et corvéables… rien n’est acceptable dans cette réforme qui est un défi aux syndicats mais aussi aux travailleurs.

    De ce fait, la situation est limpide, la seule solution non négociable, c’est bien le retrait de ce projet, et il va falloir l’arracher par nos luttes… On le casse collectivement ou il nous casse individuellement !  

    Mais chers(es) camarades, le pouvoir est têtu car il est aux ordres, le pouvoir veut négocier avec ses partenaires officiels, car d’avance il savait que la contestation allait venir, le pouvoir savait que le projet serait intenable, donc aujourd’hui il veut négocier ce que nous appelons le « poids des chaînes », ceci n’est qu’une diversion pour passer et casser le Code du Travail, détruire les conventions collectives et les statuts, d’une part pour les régionaliser, d’autre part pour privatiser le peu de services publics qui résistent, et enfin pour ratatiner le rôle des syndicats afin qu’ils n’œuvrent plus dans la lutte des classes.

    Alors laisser passer cette réforme, c’est amorcer la suite, cette suite promise dans les discours politiques d’une campagne présidentielle déjà amorcée. Et c’est la surenchère, c’est le mensonge et la haine, c’est à celui qui promettra le plus de destructions des droits et acquis, avec des paroles infâmes dans des discours démagogiques, afin que les travailleurs s’opposent entre eux-mêmes.

    Aussi, chers(es) camarades, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, sur notre force collective de persuasion à l’encontre de nos collègues, voisins, familles, mais aussi dans les quartiers populaires et à la sortie des lycées et facultés.

    Oui la bataille va être rude, mais nous devons la gagner ! Et la seule manière de la gagner, c’est la grève, l’arrêt de la production, l’arrêt des services publics, les manifestations de masse, ce sont là des armes qui sont ENCORE à notre disposition.

    Oui ENCORE, car la prochaine étape sera de restreindre ce droit de lutter, de faire grève, de distribuer des tracts et de manifester… il faut être conscient de ce danger qui nous guette, un danger qui se rapproche avec les lois sécuritaires qui sont annoncées.

    Le pire des scénarios serait de baisser les bras dans un sentiment d’impuissance !

    Des dates de luttes ont été annoncées par notre confédération, notamment le 31 mars. Nos informations sont que la confédération souhaite des manifestations régionales, mais pour quoi faire ?

    Nous savons tous que les décisions politiques sont prises à Paris, la solution n’est donc-t-elle pas de se rendre tous à Paris le 31 mars, voire de rester sur place le temps nécessaire par roulement de régions ?

    Nous devons en débattre collectivement pour prendre les bonnes décisions.

    Une pyramide tient grâce à sa base, elle ne tiendra pas sur sa pointe, c’est identique pour le syndicalisme, les décisions de la base doivent être entendues et respectées. En effet, combien d’entre nous n’ont pas consciences qu’il faut y aller fort et tous ensemble comme une seule masse pour arrêter le rouleau compresseur ultralibéral qui écrase tout avant de nous passer un par un dans la broyeuse sociale ?

    Aussi, ce début prometteur doit être amplifié pour organiser la suite avec une détermination surhumaine pour ne pas crever ! 

    salut fraternel


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