• https://editionsdelga.fr/produit/scissions-syndicales-reformisme-et-imperialismes-dominants/

     

    afin d'encore mieux comprendre le rôle de la CES créée de toute pièce par l'impérialisme européen


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  • « L’histoire ne se répète pas, elle bégaie » disait Karl Marx. Oui l’histoire bégaie, et ce bégaiement doit nous inquiéter.

    L’histoire de notre période actuelle est à rebours d’un futur radieux, puisqu’après le temps du thatchérisme voilà celui du maccarthysme, puis ce sera le fascisme. Nous refusons d’être défaitistes, nous combattons le fascisme, mais nous essayons au moins d’être lucides. En effet, aujourd’hui plus aucune force organisée de notre classe sociale, n’est capable de s’opposer à un contresens qui nous mène vers retour à une période nauséabonde et difficile de notre histoire.

    N’est-ce pas Warren Buffet qui disait : « il existe bel et bien une guerre des classes mais c'est ma classe, la classe des riches qui fait la guerre et c'est nous qui gagnons » ou Denis Kessler : « La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! » Face à la contestation qui va revenir dans les prochains mois, la seule solution pour le capital, c’est l’autoritarisme du fascisme.

    La pandémie, le marasme économique et la crise du capital, la dégradation sociale de la classe intermédiaire et la misère exponentielle de la classe des prolétaires, les actes fascistes et terroristes, la haine raciste et la xénophobie, nous font subir intrinsèquement une politique liberticide et deviendra le terreau qui nous mène vers la dictature… même si l’histoire nous l’a enseigné avec la manipulation organisée et planifiée de l’incendie du Reichstadt… (la prise d’assaut de l’Arc de Triomphe y ressemble un peu)

    Il suffit de regarder les chaines de télévision pour comprendre cet état de fait. La haine zemourienne avec ses complices (Praud and c°…) sur C-news (la fox française) …  L’agressivité de De Malherbe, Bourdin, Elkrief… sur BFM… la collaboration d’Arnaud, Chabot, Brunet sur LCI… démontrent qu’ils sont de véritables propagandistes, des « Brasillach » au service de la pensée ultra néo-libérale occidentale judéo-chrétienne.  

    Et le pire, « c’est que ça marche » ! Plus la haine, plus l’agressivité et plus la collaboration sont mensongères et orientées vers la haine et la division communautaire, plus les parts d’audience augmentent… « mentez, mentez toujours plus fort, il en restera toujours quelque chose » selon les paroles du nazi Goebbels, chef de la propagande hitlérienne. 75 ans après la chute du nazisme, il reste quelque chose de machiavélique dans les propos des lobbyistes du grand capital.

    Il suffit d’écouter quelques stations de radio pour comprendre que là aussi la propagande bat le terrain idéologique. L’exemple de Sud Radio qui invite un facho notoire, Charles Gave qui vient raconter que Trump est moins corrompu que Biden qui est moins corrompu qu’Obama… Gave, l’alter-égo et ami de l’eugéniste, raciste et négrophobe Henry de Lesquen mais aussi de l’historien adepte des théories complotistes, Pierre Hillard et de l’autoritaire Général Pierre de Villiers… tous ont des points communs : Civitas, Bannon, QAnons, Friedmann, Génération Identitaire, Debout la France et le RN… et le mouvement des Gilets Jaunes, négationniste de la lutte des classes, antisyndical et anticommuniste… (les faits sont têtus et les recroisements historiques aussi)

     Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.

    Lorsqu’ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.

    Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.

    Lorsqu’ils sont venus me chercher il ne restait plus personne pour protester.

    Martin Niemöller


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  • Zbigniew Brezinski, Conseiller à la Sécurité sous la présidence Carter avoue en janvier 1998 :

    Question : « Vous ne regrettez pas d’avoir favorisé l’intégrisme islamiste, d’avoir donné des armes, des conseils à de futurs terroristes ? »

    Réponse : « Qu’est-ce qui est le plus important au regard de l’histoire du monde ? Les talibans ou la chute de l’empire soviétique ? Quelques excités islamistes ou la libération de l’Europe centrale et la fin de la guerre froide ? »

    Dans un bel article du journaliste Jacques-Marie BOURGET, nous est rappelé que durant la Seconde guerre mondiale, les nazis ont instrumentalisé les communautés musulmanes de l’URSS afin que ces dernières (Tchétchènes, Kazakhs, Ouzbeks…), tirent dans le dos des Soviétiques. Une idée reprise par la CIA pour en finir avec l’URSS et ainsi permettre de déstabiliser des nations par la stratégie du chaos et de la haine… de Nasser à Kadhafi, l’instrumentalisation fera tomber tous ceux qui s’opposaient à la domination étasunienne. Les attentats en France sont les conséquences de la volonté impérialiste exacerbée des USA à dominer le monde.

    Ceux qui se frottent les mains en versant des larmes hypocrites sur l’assassinat d’un professeur pris pour cible par un cerveau gangréné par la haine, sont les politiciens néofascistes déguisés en démocrates, ainsi que leurs supplétifs intégristes catholiques…lesquels partagent une figure historique – Jeanne d’Arc -… comme d’ailleurs QAnons France (ultradroite identitaire) …  Quelle opportunité de mettre à nouveau en avant l’insécurité sataniste liée à l’islam… quelle opportunité pour redonner des couleurs aux valeurs morales d’un catholicisme qui serait « dévoyé » depuis des décennies par les autorités corrompues depuis Vatican II… quelle opportunité pour remettre en question la Loi de 1905 qui sépare l’église de l’Etat… quelle opportunité pour cibler les ravages de l’immigration et du regroupement familial… quelle opportunité pour conforter la thèse dite du « grand remplacement »… quelle opportunité pour tirer dans le dos de leurs opposants… quelle opportunité pour éloigner les réalités de la lutte des classes…

    La venue de Steve Bannon dans un meeting lillois du RN en 2018 n’est ni innocente. ni anodine Catholique pratiquant, Bannon est un traditionnaliste féru de messe en latin, il est islamophobe, homophobe, sexiste, et ultralibéral de l’école Milton Friedmann.  La journaliste Fiammetta Venner, a enquêté sur Steve Bannon puis publié un livre il y a quelques semaines, intitulé « L'homme qui voulait le chaos » (éd. Grasset). Elle y décrit avec des faits et des preuves, cette figure majeure de l'extrême droite étasunienne qui ambitionne de fédérer les courants nationalistes occidentaux, mais aussi sa responsabilité dans l'élection de Trump. Bannon agit pour la montée du populisme en utilisant la désinformation et le conspirationnisme (QAnons) mais aussi la colère des peuples dans une époque tourmentée et violente. Son but, qu’il considère comme une mission divine, et de cristalliser les consciences pour les préparer à l'ère de l’ambition suprême impérialiste d’une gouvernance mondiale sous domination judéo-chrétienne. Dans un article de 2016 il est écrit « KKK, néonazis : Steve Bannon fait l'unanimité chez les suprémacistes blancs » … Et il n’y a pas de hasard mais une cause à effet, quand on apprend que le vice-président du Rassemblement national, Jordan Bardella et l'eurodéputé RN Jérôme Rivière se rendront aux Etats-Unis du 30 octobre au 4 novembre où ils assisteront au dernier meeting de Donald Trump ainsi qu'à la soirée électorale.

    Pour combattre les tueurs terroristes fascistes, il faut combattre leurs maîtres et donneurs d’ordres mais aussi ceux qui tirent de ces massacres, leurs profits. Il nous faut comprendre les stratégies de déstabilisation et d’entrisme, comprendre les mécanismes qui nuisent aux Peuples et Nations.

    Beaucoup d’historiens marxistes écrivent sur le passé, certes ces écrits sont indispensables pour comprendre. Mais nous avons aussi besoin de comprendre le présent qui prépare le futur, la connaissance pour armer l’avant-garde des masses. Notre besoin est impérieux. Nous ne volons pas du langage philosophique trop pompeux ou idéologique, nous voulons une analyse dialectique de la situation, une analyse de la situation comme Lénine savait le faire avec une grande clarté.


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  • Vous n’avez rien compris !

    Bruno GUIGUE

    Aucun gouvernement occidental n’a livré des armes aux terroristes en Syrie, le New York Times n’a jamais révélé l’opération Timber Sycamore, Fabius n’a jamais dit que le Front Al-Nosra faisait du "bon boulot", Lafarge n’a jamais collaboré avec Daech, Hilary Clinton n’a jamais écrit qu’elle voulait renverser Assad pour la sécurité d’Israël, l’OTAN n’a jamais créé le Kosovo avec des trafiquants d’organes, l’OTAN ne s’est jamais alliée aux islamistes pour éliminer Kadhafi, il n’y avait pas de djihadistes en Tchétchénie et ils n’ont commis aucun attentat, la France n’a accueilli aucun réfugié islamiste tchétchène, Al-Qaida est apparue par génération spontanée et cette organisation n’a jamais coopéré avec la CIA, Washington n’a jamais aidé les djihadistes en Afghanistan avant l’intervention soviétique, Brzesinski n’a jamais prôné la déstabilisation de la Russie par sa "ceinture verte", il n’a jamais dit aux combattants islamistes qu’ils étaient des "Freedom Fighters", la presse anglo-étasunienne n’a jamais fait l’éloge de Ben Laden, les Talibans n’ont jamais été reçus à Washington, Al-Baghdadi n’a jamais fondé Daech dans une prison des États-Unis, la "coalition" n’a jamais laissé Daech reprendre Palmyre, le Congrès mondial ouïghour n’est pas financé par Washington, il n’y a jamais eu de terroristes au Xinjiang, et les Ouïghours d’Idlib sont des touristes.


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    Nous sommes têtus : la seule solution c’est la NATIONALISATION du site de Béthune sans indemnisation du groupe

    Pour éviter de parler de nationalisation, l’État écrit un scénario de film : la grande duperie !

    Il faut bien comprendre qu’en France, on privatise plus vite que l’on nationalise. Ceci au moment même où l’Etat annonce qu’en novembre 2021, la moitié des départements français seront dans l’obligation de s’équiper en pneus hiver jusqu’en avril de l’année suivante. Nous pouvons comprendre que l’Etat français est lié à l’Europe et qu’il doit se conformer aux règles économiques européennes

    La Ministre déléguée à l’Industrie a proposé à ses interlocuteurs, venus la rencontrer le 19 octobre à Bercy, un plan B pour contrer la fermeture de l’usine béthunoise du groupe Bridgestone. 100 millions d’euros sont nécessaires pour sauver 500 emplois (ou 400) sur les 850 menacés… soit 200 000 euros (ou 250 000) par salarié « conservé » c’est à dire 5 années de salaires brut soit 5 années de plus-values à 100%. A ceci s’ajoutent des sacrifices sur les acquis, les salaires et les conditions de travail… et l’obligation d’un gain de productivité de 25 à 40% afin de fabriquer chaque année 3 millions de pneus gamme moyenne destinés à la deuxième monture.

    La Ministre a évoqué un « scénario », il serait présenté s’il était validé par les syndicats et certainement après consultation référendaire des salariés, à la direction de Bridgestone avec le but de faire revenir le groupe sur sa décision de fermeture complète du site. Mais dans ce film à suspense où les acteurs sont loin d’être de simples figurants…  

    Combien Bridgestone (4 milliards de bénéfices nets annuels) est prêt à mettre sur la table sur les 100 millions jugés nécessaires pour maintenir l’activité ? Mais aussi combien l’Etat, les collectivités régionales et locales… sont prêts à mettre dans le pot des investissements (avec nos impôts) ? Quels sacrifices sont prêts à accepter les 500 salariés qui seront retenus et que deviendront les 350 (ou 450) qui seront exclus ?

    Et 3 millions de pneus par an, c’est 10 000 pneus environ par jour travaillé (24h), soit en considérant que 200 salariés sur les 500 (ou 400) sont à la production de la mélangeuse à l’inspection finale (les autres sont dans les fonctions supports : expédition, chargement, stockage, maintenance, administratifs, BE, encadrement), cela fait 50 pneus (ou 70) par salarié par poste, soit environ 1 pneu toutes les 9 minutes (ou 6mn) … intenable !

    Souvent les médias, parlés ou écrits, (arme de guerre des lobbies) mettent en avant des invités tribuns et des diatribes sur les milliards dépensés pour l’assistanat social aux plus démunis (les fainéants profiteurs du rsa ou des allocs, les tricheurs, les magouilleurs…)… mais quand il s’agit des milliards octroyés généreusement aux entreprises sous formes diverses et variées, subventions, réduction des cotisations, avance sur trésorerie, crédit d’impôts… gel des salaires, remise en cause des acquis, suppression de droits historiques… les mêmes média-menteurs qui nous parlent d’assistanat social démesuré, invoquent la compétitivité et les plans pour accélérer la relance de l’économie et fabriquer en France…

    Alors faisons une comparaison des chiffres : 23 milliards pour les personnes pauvres et socialement assistées dont 2 milliards sont fraudés : 75 milliards d’évasion fiscale et 125 milliards pour les aides, subventions, réduction et crédit d’impôt aux entreprises soit 200 milliards fraudés…chaque année

    Combien de millions aura touché directement ou indirectement Bridgestone France depuis son implantation à Béthune il y a 40 ans pour succéder à Firestone ? Des centaines de millions qui n’auront servi qu’à remplir les coffres des actionnaires au détriment de l’investissement industriel nécessaire pour préserver les emplois.  Et aujourd’hui, il suffirait d’une annonce de fermeture du site pour inventer un scénario à coup de millions, c’est la super production hollywoodienne qui cherche des fonds sans promettre que le film sera un succès.

     Nous le redisons, la seule solution c’est la NATIONALISATION du site de Béthune sans indemnisation du groupe. Ou alors c’est accepter l’ouverture de la boîte de Pandore qui coutera des centaines de milliards à la Nation puisque le capital n’aura qu’à tousser ou à feindre des difficultés pour être assisté.

     


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