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    La seule véritable solution, nationaliser Bridgestone !

     

    Prendre nos affaires en main !

     

     

    Le sort des salariés de Bridgestone dépend-il des politiciens ? Voilà une des questions d’actualité dans cette période où les politiciens versent des larmes de crocodile devant les portes de cette usine créée à Béthune il y a 60 ans par une firme étasunienne.

     

     

    Va-t-on encore produire des pneus dans cette usine, après l’annonce de la signature d’un accord de méthode destiné « à trouver des scénarios alternatifs à la fermeture de l’usine », selon la ministre déléguée à l’industrie, Agnès Pannier-Runacher. Ajoutant avec encore et encore avec un mépris de classe : « « cinq mois, ça rend les choses possibles. Le dialogue social est essentiel, il doit être fondé sur la confiance ».

     

    Et la Voix du Nord, la gazette locale qui titre : « À Bridgestone Béthune, l’intersyndicale veut demeurer pragmatique »

     

     

    La ministre est-elle déjà dans le futur avec des véhicules volants fonctionnant avec des piles à hydrogène dans des couloirs aériens ?

     

     

    Les syndicats peuvent-ils encore se risquer à entamer « un dialogue social fondé sur la confiance ». Non, puisque depuis plus de 10 ans, ils se font bananés par les directions successives avec une gel des investissements, une production sans débouchés, une baisse permanente du ticket (nombre de pneus fabriqués au mois) et une baisse permanente des effectifs de salariés ?

     

     

    30 milliards d’euros, c’est environ le chiffre d’affaire annuel de la multinationale japonaise Bridgestone, soit plus que Michelin et Pirelli réunis ! Plus de 4 milliards d’euros, c’est le résultat net annuel destiné aux actionnaires.

     

     

    Syndicats pragmatiques ou politiques locaux en campagne, peuvent-ils rivaliser avec ce géant capitaliste ayant des moyens et des pouvoirs indécents ? Non, seul un Etat/Nation est capable de prendre la décision de nationalisation sans indemnisation du groupe : d’où la nécessité d’organisation politique des travailleurs eux-mêmes pour le contraindre à maintenir l’ensemble des emplois et de la production sur le site.

     

     

    Bridgestone en se déclarant « humainement touché » par cette fermeture, va être capable d’embrouiller les esprits avec des millions d’euros, capable de faire miroiter des étoiles éteintes, en doublant la prime légale de licenciements… même avec 100 000 euros par salarié licencié, le groupe ne serait impacter que par 2 % de perte sur ses bénéfices nets annuels… mais il garderait une image de marque face à une menace de boycott !

     

    D’où le piège de se déclarer pragmatique dans une négociation fondée sur la confiance. Combien de salariés ont-ils déjà été aveuglés par des primes extra légales avant de se retrouver dans les griffes de la précarité en très peu de temps ?

     

     

    Alors nous imaginons une proposition concrète : une marche vers la capitale des salariés de Bridgestone, ralliés par les ex Goodyear puis les ex Conti… La marche sur Paris des sacrifiés de l’industrie manufacturière du pneu sur une ligne reliant Béthune-Amiens-Clairoix-Paris…

     


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