•  

    Travailleurs de Bridgestone Béthune,

     


    L’Europe des capitalistes ultralibéraux (mais elle ne peut être autrement) a osé subventionner vos potentiels licenciements en 2021. Elle a octroyé des sommes astronomiques à la firme japonaise Bridgestone, des millions d’euros versés à un groupe milliardaire japonais pour développer des usines à bas coût en Pologne et en Hongrie.

    Le droit d’une nation et d’un peuple à disposer d'eux-mêmes signifie qu’il est nécessaire de s’opposer à une autre nation, ici la nation Japonaise, quand une des firmes opprime volontairement des travailleurs en leur supprimant leur droit au travail et de vivre de son travail.

    Le gouvernement, l’Etat français doivent impérativement prendre leurs responsabilités quand la Nation est agressée par une autre nation, ce qui est vrai pour la défense du territoire doit aussi l’être pour la défense de l’économie du pays.

    La mise en avant de la nationalisation de l’usine de Béthune sans indemnisation du groupe Bridgestone, n’est pas une demande utopique, il suffit d’un décret.

    Certes, cela serait inédit depuis 75 ans (même si quelques « nationalisations provisoires » avaient eu lieu en 1981). Cette solution d’un Etat actionnaire à 100% d’une usine de production, perturberait les boursicoteurs, contrarierait les japonais, mettrait au pied du mur la commission européenne…mais 870 emplois directs et des centaines d’autres indirects seraient maintenus, l’économie locale ne rentrerait pas dans le rouge, et la souveraineté de la France en termes de production de pneus serait sauvée.

    Oui il suffit d’un décret pour maintenir l’ensemble des emplois et la production à l’usine de Béthune, plutôt que de penser à des solutions qui transformeraient l’usine en déchèterie pour le recyclage des pneus ou en local logistique, comme l’a annoncé la très ultralibérale ministre déléguée à l’industrie, Agnès Pannier-Runacher.   

    Le Président a déclaré « suivre de très près ce dossier », la Ministre de l’Economie a déclaré « qu’il pouvait aller jusqu’à des nationalisations », le 1er Ministre a déclaré que « le gouvernement ne laisserait pas tomber les salariés de Bridgestone », et le Président de la Région, Xavier Bertrand a déclaré « Bridgestone nous fait un bras d’honneur quelques mois avant les jeux olympiques » …

    Qu’ils aillent donc jusqu’au bout de leurs déclarations, pour sauver les salariés et la production, afin que l’usine perdure, vive et se développe dans le temps.  Et que le PS, le PCF, l’UDI… mais aussi les syndicats et les élus locaux, exigent aussi la nationalisation plutôt que d’émettre des solutions qui sauveraient 30% des emplois !

    Travailleurs de Bridgestone Béthune,

    Il est important et nécessaire de dire à ces Messieurs-Dames, que vous exigez la nationalisation du site, que leurs larmes de crocodile et leurs paroles évangéliques doivent cesser car elles ne résoudront rien…

     

     

    Nationaliser l’usine de Béthune pour vous, vos familles, pour bien montrer à toutes celles et ceux qui entendent détruire la France et ses salariés en détruisant son économie et ses productions, que la fête est finie, que les travailleurs ne sont pas des pions qu’il suffit de déplacer à volonté sur un échiquier ou de les sacrifier sur l’autel des profits…en déclarant « c’est la seule solution » pfff !

     

     

    Les Travailleurs de France ne sont ni des kamikazes ni des adeptes du Hara-kiri… l’histoire le démontre et vous, salariés de Bridgestone Béthune, allez démontrer votre détermination !

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :