• Arrêtons l’hypocrisie et les larmes de crocodile: disons la vérité des faits

    Dans notre billet du 25 février 20020 intitulé « le danger est si grand que se taire c'est laisser faire », nous tentions d’expliquer que la pandémie alors minimisée par de sinistres ministres et des lobbyistes dévoyés de tous poil, allait s’étendre et faire de gros ravage et des millions de morts, si des mesures draconiennes n’étaient pas prises.  La vague du printemps avait été violente mais contenue, celle de l’automne est, semble-t-il, plus haute mais elle paraît exponentielle. Des mesures ont été prises, mais elles sont contestées et à part les entreprises visibles de l’extérieur (commerces) le patronat à qui l’Etat a autorisé la continuité du travail présentiel, ne respecte rien, pire il méprise les salariés en se retranchant derrière des protocoles sanitaires pourtant dérisoires vis-à-vis des dangers.

    Nous sommes des ouvriers, en usines, en chantiers, et nous sommes au cœur du problème pour témoigner des insuffisances et du mépris de classe du capital apeuré par la crise profonde qui arrive. Nous le disons ouvertement et franchement, pour de nombreux patrons, qu’ils soient petits ou grands, un euro à plus de valeur qu’une vie humaine.

    Après en avoir discuté avec d’autres travailleurs très loin du sacro-saint télétravail réservé à une infime partie qui ne produit rien mais qui se sent indispensable, les mesures sanitaires sont des leurres : les distanciations sont impossibles, dans les WC pas de produits pour désinfecter, les déplacements et mutations entre chantier continuent : même les masques sont rationnés et les salariés mangent dans leur voiture ou dehors en marchant… et le pire est encore pire….

    2 exemples parmi tant d’autres : une jeune salariée de l’entreprise KFC, testée positive, a eu la désagréable surprise de ne pas être prise au sérieux quand elle l’a annoncée à sa direction qui l’a traitée de « menteuse ». Une autre, salariée du secteur social, informée par une jeune femme en suivi social (qui l’a prévenue qu’elle avait été testée positive), a été désapprouvée par sa direction (cette structure refuse la mise en place du télétravail pour continuer à toucher les subventions). Cette direction n’a enclenché aucune procédure d’alerte en écrivant à la salariée « pas de problème SI tu as respecté les règles sanitaires » (en clair si tu es malade c’est de ta faute) et en argumentant qu’aucun le justificatif de positivité au Covid ne lui est parvenu de la part de la jeune femme (aussi menteuse peut-être ?).

    Borne, la ministre passée des transports au travail, a indiqué que les inspections du travail allaient dés lundi entrer en action répressive contre les patrons récalcitrants… de quoi leur faire peur…sic !

    Alors, les cris du cœur de Véran face à un hémicycle politicien, propos ridiculisés par les médias choqués par ses mots forts mais justes (Nb nous ne sommes pas macronistes) … à quoi servent-ils ?

    Est-ce de l’hypocrisie, sont-ils des larmes de crocodiles ?

    Nous pensons qu’il est important de recenser tous les problèmes et les incohérences, de les mettre au grand jour afin de protéger notre classe des nouveaux esclavagistes en col blanc et des kapos aux ordres.

    Voici notre email : comibase@gmail.com: n’hésitez pas à nous envoyer vos infos basées sur la réalité


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :