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    Le gouvernement annonce avec fierté les chiffres du chômage communiqués par Pôle emploi. Voilà la politique de retour à l'emploi, qu'il mène depuis 3 ans, se voir récompensée, semble-t-il dire avec entrain... Et oui, beaucoup d'ailleurs l'ont constaté, surtout les chômeurs, que toutes catégories confondues, le chômage est en baisse, 1,7 % sur le dernier trimestre et 2,2 % sur l’année 2019.

     

    Mais quelle est donc la potion macronix qui permet cette baisse ?

     

     

    Elle est simple et s'écrit en 10 lettres « RADIATIONS ». Celles-ci ne cessent de tomber sur la tête des demandeurs d'emploi : 6 % sur l’année 2019 pour les catégories A, B et C, soit près de 200 000 travailleurs sans-emploi qui bascule dans la complète précarité.

     

     

    Une précarité en hausse exceptionnelle, ce sont les derniers chiffres de l'INSEE qui le démontrent. Les exclus de l’assurance chômage sont de plus en plus nombreux et ce n'est que le début d'un cauchemar qui ne prendra fin qu'avec une révolte généralisée des plus pauvres et des plus précaires... puisque le pire commence vraiment le 1er avril (et ce n'est pas un poisson mais un poison)

     

     

    La CGT a indiqué que les nouvelles mesures mises en place par le gouvernement et son Président « humaniste », mais surtout par la Ministre très sinistre du travail, allaient impacter directement 1,3 millions chômeurs aujourd'hui indemnisés. Avec ces nouvelles mesures, le nombre de personnes sous le seuil de pauvreté (1015 euros brut soit 825 euros net) va repasser au dessus des 10 millions... Et Macron qui demande « plus d'humanité » à son gouvernement ! potentiellement précipitées dans la précarité.

     

     

    Une pauvreté qui se généralise (même les avocats se disent en partie précaires) mais des centaines de milliards de remises et d'aides diverses et variées, accordées par l’État au patronat : on marche sur la tête.

     

     

    Parmi ces remises et ces aides, le trop antisocial CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) de près de 50 milliards chaque année, il devait créer 1 million d’emplois selon le Medef... en fait sonnants et trébuchants, c'est de la bonne farine distribuée à des cochons déjà bien gras... « Les promesses sont faites de beurre, elles fondent au soleil » pourrait aussi être une des devises des cochons gras du Medef.

     

     

    La lutte pour des emplois stables et correctement rémunérés, la bataille contre le chômage et la misère, ne se résoudront pas d'un coup de baguette magique ni avec une potion macronix... l'enjeu est donc de faire converger les revendications des salariés et des chômeurs, mais aussi des retraités et des jeunes... facile à écrire, difficile à mettre en action... mais il faudra bien commencer par un bout sans sectarisme ni dogmatisme.

     


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    L’intelligence artificielle et les robots conduiront-ils à une raréfaction du travail ? Voilà une question qui taraude nombre d'esprits.

    On ne peut nier que des tâches seront demain effectuées par des robots ou des logiciels, mais de là en en conclure que la technologie portera la responsabilité d'un chômage de masse, serait nier le matérialisme historique.

    Une étude britannique datant de 2013, voulait établir que dans les 20 prochaines années, 47 % des emplois des États-Unis étaient menacés par les nouvelles technologies. Sauf que le fond de cette étude était de démontrer quels métiers étaient « automatisables ». Mais quel est le potentiel d’automatisation de chaque tâche si on considère qu’un salarié ayant un métier à risque ou très pénible physiquement pourrait voir sa tâche remplacée par un robot.

    Le vrai problème de l’automatisation d’une activité, c'est la logique de rentabilité financière visée par les entreprises. Celle-ci ne remplacera pas un ouvrier par un robot si ce n'est pas rentable financièrement, car la main d’œuvre humaine et le sur-travail sont la source de plus-values. Un robot à plusieurs millions, même performant, sera-t-il être sur le long terme aussi rentable que l'employé qui touche un salaire, comme un plombier dont la capacité est de répondre immédiatement à un problème impromptu ?

    Aussi si aujourd'hui des tâches sont automatisées, elles demandent un contrôle humain, même si à termes ce contrôle pourrait être remplacé par un algorithme. Mais en pratique, l’entreprise y trouvera-t-elle son compte ? En effet aujourd'hui, dans certaines productions, les robots se substituent au travail humain, mais uniquement pour augmenter la productivité car il reste beaucoup de limites et surtout des coûts énormes de mise en œuvre du tout automatique.

    Si on considère que le progrès technique va conduire inévitablement à un chômage de masse, on nie qu'avec l’avènement du capitalisme industriel, l’invention de la machine à vapeur ou des machines à tisser ou de l’imprimerie, a généré plus de créations d’emplois... a généré une classe ouvrière !

    Certes, certaines activités deviendront obsolètes, elles perdront des emplois par milliers, mais à termes de nouveaux métiers verront le jour.

    L'autre gros problème avec les innovations technologiques concerne surtout la distribution le partage de la plus-value et des richesses produites. Les métiers où le travailleur ne rentre pas dans un système de production industrielle seront difficilement remplaçables, les autres seront plus impactés... pour autant le chômage de masse n’est pas une fatalité aujourd'hui, il ne le sera pas demain, puisqu'il est lié à l'antagonisme capital/travail.

    Prétendre que le progrès technologique est responsable du chômage est donc une erreur, le chômage n'est pas problème lié à la marche du progrès technique mais il est utilisé pour réduire le coût du travail et augmenter les rythmes de travail, mais il est aussi un prétexte politicien, populiste ou xénophobe, bien pratique pour diviser la classe laborieuse.


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