• Edouard Philippe a balancé son 49-3 pour imposer la réforme des retraites.

    La Constitution lui autorise ce recours même s'il paraît comme un passage en force contre les dizaines de milliers d'amendements proposés par la minorité. Est-ce un signe de force ? Non, c'est un signe de faiblesse qui démontre que la majorité présidentielle part en vrille, de plus les démissions des députés-es et sénateurs LREM semblent le confirmer.

    Edouard Philippe a certainement aussi craint l'épidémie de coronavirus qui pourrait toucher le Parlement et mettre en quatorzaine les députés, donc bloquer l'institution et retarder les débats et les votes. Aussi, en réfléchissant bien, le blocage patronal à la conférence sur le financement, a poussé le gouvernement à enclencher la procédure du 49-3, et cela arrange bien les partenaires officiels du patronat que sont la CFDT et l'UNSA.

    Ces syndicats réformistes et collaborateurs, savent-ils, ont-ils compris, que le but ultime de cette réforme ultralibérale, est de supprimer les cotisations sociales des employeurs qui sont annoncées comme des charges qui pèsent sur la compétitivité des entreprises dans la grande compétition de la mondialisation. Nous vivons donc un moment historique, d'un côté le patronat qui ne veut plus payer et un gouvernement qui ne veut plus renflouer en brandissant le pacte de stabilité européen, et de l'autre des salariés à qui on propose l'ubérisation de leur retraite sans qu'ils comprennent vraiment le fond de ce moment historique.

    En fait, la réforme de l’État et des collectivités territoriales qui a précédé la réforme du Code du Travail, était la première étape qui permettait la réforme des retraites... des étapes pour arriver à l'objectif finale, la fin de la Sécurité Sociale telle que nous la connaissons aujourd'hui, et aboutir aux systèmes d'assurances anglo-saxons...


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    Béthune, Isbergues, Lillers, Bruay-la-Buissière et d'autres communes du Bassin Minier Ouest, subissent le même sort : l'alliance contre nature pour les municipales entre Parti Socialiste et Parti Communiste.

     

    Ce n'est pas reparti comme en 14 mais comme en 2014 avec des lendemains qui déchantent.

     

     

    Mais quelle mouche a piqué les « communistes » pour faire des accords avec ceux qui durant la hollandie ont soutenu jusqu'au bout ou presque, le gouvernement dictatorial et antisocial de Manuel Valls ?

     

     

    Le PCF nous avait promis un retour aux valeurs de classe, voire au marxisme scientifique, avec l'arrivée du nouveau secrétaire national, mais la stratégie politicienne est plus forte que la tactique politique pour un parti qui a perdu ses repères en se noyant dans le verre d'eau gazeuse de la social-démocratie, dans la gauche du capital.

     

     

    À 1 an du centenaire du PCF, mais 48 ans après la signature du « programme commun » qui allait sonner le glas de la descente aux enfers du PCF, ses dirigeants n'ont toujours pas compris que le PS est autant traître que la droite, voire pire puisque le PS s'affiche à gauche.

     

     

    Que cherchent les militants du PCF : à être bien placés sur l'affiche du PS ? Montrer qu'ils existent ? Pensent-ils réellement que le combat contre le libéralisme macronien ou contre le Lepenisme, se gagnera pas les urnes ?

     

     

    Rappelons qu'il y a eu 80 ans le 20 janvier 2020, la Chambre des députés ( aujourd'hui Assemblée Nationale), votait à l'unanimité (de la SFIO (devenu PS) jusqu'à la droite fasciste (devenu RN) en passant par les Radicaux (devenu PRG)... la loi dite de « déchéance » prononçant la perte des mandats électifs des 60 députés communistes, en interdisant catégoriquement toute adhésion au Parti Communiste et toute participation aux activités interdites...

     

     

    Histoire ancienne et révolue diront certains, mais les faits sont les faits, Les morts martyrs de la Résistance communiste au nazisme seraient-ils déjà tomber dans les oubliettes de l'histoire, pour laisser la place aux destructions fatales des acquis et conquis du CNR ?

     

     

    OH les gars, n'oubliez pas nos camarades, leurs sacrifices et leur volonté pour la liberté, n'oubliez pas Marcel Paul, Maurice Thorez, Ambroise Croizat, François Billoux et Charles Tillon... ceux qui ont donné tant à notre classe sociale aujourd'hui en proie à la barbarie capitaliste dans une drôle de guerre entre classes sur fond de casse sociale et de dénationalisations.

     

     

    Les alliances contre nature sont toujours semées de désillusions, l'histoire des cohabitations entre sociaux-démocrates est désastreuse, celle de Paul Ramadier qui écarte les ministres communistes en 1947 pour faire couler le sang et réprimer avec les brigades armées de Jules Moch , les mineurs grévistes désarmés en 1948... ne l'oublions jamais, même au niveau d'une municipalité !

     

     

    Notre Bassin Minier a une histoire, celle de la résistance, du combat de classe et de la fraternité dans les luttes !

     

     

    Le combat contre le libéralisme et son bras armé fasciste, ne se mène pas avec des ententes politiciennes sur fond d'opportunisme, il se mène sur le terrain et par l'éducation, par la défense des droits, par l'unité prolétarienne et ouvrière, par la culture de la mémoire de nos anciens et des villes ouvrières.

     


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    Entre 1918 et 1920, la grippe espagnole (dont l'origine n'a rien à voir avec ce pays) a tué près de 100 millions de personnes (dont plus de 250 000 en France) sur toute la planète. Son origine probable était déjà la Chine pour son virus « père » et les États-Unis pour son virus « mutant »

     

    Certains disent qu'il ne faut pas être alarmiste, pourtant la situation est grave car la pandémie se déploie partout à grande vitesse.

     

     

    Déjà, des directions d'entreprises cachent les faits et nient l'évidence pour ne pas subir d'impacts économiques.

     

     

    Nous avons le cas de cette direction qui a ordonné à ses salariés en mission en Italie du Nord, de revenir en France par le train, moins contrôlé que les avions, mais en prétextant que les vols étaient saturés.

     

     

    Ces salariés ont du revenir puisqu'ils n'avaient plus accès aux entreprises, pourtant la direction a minimisé le problème et n'a pas averti les autorités hormis la médecine du travail et l'inspection du travail, considérant que ses salariés étant à 100 kms (-il y a 70 kms) des lieux de pandémie, ne risquaient rien...

     

     

    Imaginons le pire scénario : ces salariés qui ne savent pas qu'ils sont atteints par le virus, vont au supermarché et contaminent d'autres personnes qui en contaminent d'autres... où tout cela nous mène ? Qui est responsable ? Qui aura la conscience tranquille ?

     

     

    Espérons que médecine et inspection du travail auront l'intelligence d'alerter les autorités politiques.

     


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    1430 milliards de dollars : voilà le montant des milliards reversés aux actionnaires au titre des dividendes réalisés en 2019 par l'ensemble des multinationales : ce chiffre ne tient pas compte des centaines de milliards d'évasion fiscale.

     

    63,9 milliards de dollars soit 64 milliards d'euros : voilà le montant des milliards reversés aux actionnaires au titre des dividendes réalisés en 2019 par l'ensemble des multinationales françaises.

     

    1485 milliards de dollars : voilà la prévision du montant des milliards reversés aux actionnaires au titre des dividendes réalisés en 2020 par l'ensemble des multinationales.

     

    Le français Renault, par la voix de sa directrice générale (par intérim), Clotilde Delbos,vient d'annoncer, que le groupe pourrait supprimer plusieurs usines, dont celle de Cléon en Seine-Maritime, dans le cadre d'un plan d'économies de 2 milliards... ajoutant « Nous n'avons aucun tabou et nous n'excluons rien , même si le groupe dispose de 15,8 milliards d'euros de liquidités et n'a aucun problème de trésorerie »

     

    D'autres « géants » dans divers domaines de la production, se disent aussi en difficulté malgré des bénéfices en milliards : Arcelor Mittal, Tyssen Krupp, Bombardier, Total, Ford, Michelin, Bridgestone, Faurécia, Roquette, Cargill, Carrefour, Auchan, Cora... des banques, des assurances... ces multinationales restructurent ou préparent des restructrations, des fusions, des fermetures de sites... des dizaines de milliers d'emplois sont menacés... malgré l'optimisme affiché du gouvernement qui se félicite de la baisse du taux de chômage...

     

    Nous touchons le point sensible de l'antagonisme entre le capital et le travail : d'un côté des actionnaires de plus en plus voraces et toujours insatisfaits, et de l'autre, de plus en plus de très pauvres et de travailleurs précaires ou avec des emplois en sursis... et du côté du capital, un gouvernement qui arbore avec sa fierté bourgeoise et son mépris de classe, son soutien à l'ultralibéralisme en « produisant » des lois de plus en plus antisociales qui modifient la société.

     

    Certes la résistance existe, mais les manifestations démocratiques et organisées par les syndicats loyaux, s'essouflent car les organisations de travailleurs n'arrivent plus à suivre la cadence imposée par le capital et ses partenaires politiques. Tandis que le front politique progressiste se divise en laissant trop de place à une extrême-droite perpétuellement en embuscade pour placer ses pions sur l'échiquier politicien.

     

    Pourtant le capital n'est qu'un géant fragile même s'il paraît dangereux, et si notre manque d'organisation, notre individualisme forcé, nos comportements égoïstes et opportunistes... nous rend faible, nous pouvons être les plus redoutables et le capital le sait : « Quand on a peu de force, il faut de l’esprit, de l'analyse et du courage » mais pour cela, nous n'avons pas d'autres choix que la transformation de la société par la révolution socialiste pour la suppression de l'antagonisme capital/travail donc de l'exploitation des milliards d'individus par quelques milliers d'individus.

     


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